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Prenons possession des robots avant qu'il ne soit trop tard !


Le mot robot est pris ici dans un sens très large : tout dispositif qui peut remplacer un être humain pour effectuer certaines opérations.




On comprend tout de suite le problème : la mise en concurrence de l'être humain, dans tous les domaines, avec une "espèce " qui peut travailler 24H/24, 7J/7, n'est jamais malade, ne fait jamais grève, qui apprend beaucoup plus et beaucoup plus rapidement et en plus, qui travaille plus vite et fait moins d'erreurs, et qui coûte moins cher : le choix sera vite fait !




Le résultat est assez évident : chômage de plus en plus important et diminution des salaires qui nous entraînent dans une spirale descendante dont on n'est pas près de sortir.

La solution : la NATIONALISATION des robots (avec gestion par une administration de l'état sous contrôle des citoyens) et la LOCATION.

Le financement pour l'achat des robots : il y a tellement d'argent en attente de placement intéressant et les taux actuels étant faibles, qu'en donnant quelques % d'intérêt avec garantie de l'état, il n'y aura aucun problème pour financer.

Les revenus de la location.
Le prix de location doit être calculé pour avoir un rendement net de 25 à 30% minimum : hormis les quelques % à prévoir pour le remboursement, le reste des gains servira à augmenter toutes les allocations sociales, le salaire minimum et les petites retraites, et indexer le tout, pour permettre à chacun une vie décente, exempte du stress de chercher à tout prix un emploi (mal payé et sans intérêt) et sans l'angoisse des fins de mois difficiles.
Cela n'a rien à voir avec un "revenu universel", payé avec de l'argent venant d'on ne sait où, mais avec des conditions nous transformant en esclaves.
Ici, les esclaves, ce sont les robots, c'est tout de même plus logique ! 

Le rendement prévu est-il trop élevé ?  Non :
1) la durée de vie d'un robot est en moyenne de 10 ans et il est amorti en 2 ou 3 ans,
2) l'achat en grande quantité permet d'avoir des prix beaucoup plus bas et permet aussi d'imposer ses conditions aux fabricants (normes, pas d'obsolescence programmée, facilité de réparer ou modifier pour intégrer dans une nouvelle unité),
3) s'il faut remplacer uniquement les logiciels et les capteurs, c'est inutile de remplacer tout le robot,
4) utilisation maximale de logiciels open source.

Un système de régulation idéal ?
1) si un secteur industriel se plaint de payer trop de cotisations patronales et de taxes, et menace de délocaliser, on diminue ou supprime ses cotisations et ses taxes et on augmente les montants des locations, mais en répartissant sur tous les secteurs,
2) de toutes façons, s'il y a délocalisation, l'état reste propriétaire des robots et les réintègre dans d'autres lieux.

Une attaque contre la libre entreprise et le libéralisme ? Non  :
1) un entrepreneur qui souhaite construire une nouvelle unité de fabrication devra trouver un financement nettement moins important que dans le système actuel,
2) tout citoyen trouvera, par ce système, le moyen de placer son argent (s'il en a), avec garantie de l'état, à un taux plus intéressant que celui donné par les banques.




L'indispensable RIC !
Une loi organisant ce système aura beaucoup de difficultés à passer sans un Référendum d'Initiative Citoyenne.



Quelques informations utiles.

1) Une vidéo : "Humans Need Not Apply" (sous titres en français) qui montre qu'à l'avenir, les humains n'auront même plus besoin de chercher du travail : dans beaucoup de domaines, ils seront dépassés.

2) Quelques explications sur les robots industriels par une startup française : NIRYO.

3) Une carte ARDUINO qui peut être programmée pour contrôler jusqu'à 48 servomoteurs (logiciel open source).

4) Processing (open source) pour le traitement d'images prises par une caméra par exemple.

5) Introduction à la programmation : le langage C, simplement pour apprendre à coder.